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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 19:23

Blog n° 9 – 12 février 2010

ET L’EUROPE DANS TOUT CELA ?

 

L’année 2010 a commencé par l’effroyable catastrophe d’HAÏTI : le tremblement de terre a provoqué plus de 200.000 décès et atteint une nation qui, après deux cents ans d’indépendance, n’avait pu établir un Etat digne de ce nom. Cet Etat, même imparfait, n’existe pratiquement plus après ce séisme qui a tout particulièrement frappé la capitale, Port-au-Prince.

                Avant de reconstruire Haïti et d’y recréer un véritable Etat, ce qui prendra de nombreuses années, il fallait parer au plus pressé, nourrir et soigner des centaines de milliers d’haïtiens livrés à eux-mêmes.

                Seuls les Etats-Unis ont été en mesure de déployer rapidement les moyens humains et matériels adaptés et d’apporter une protection militaire pour éviter tout débordement, de nombreux autres pays apportant une aide complémentaire, non négligeable, mais forcément plus réduite par rapport au déploiement américain décidé aussitôt par Obama  –à la différence de W. Bush à la Nouvelle Orléans–  qui, même s’il n’était pas dépourvu d’arrière pensée, ne justifiait pas les critiques déplacées faites notamment en France. L’Europe, qui a décidé d’affecter à la reconstruction d’Haïti, une aide financière importante, n’a pas su profiter de cette décision pour faire le geste symbolique qui aurait confirmé le rôle qui lui revient pourtant naturellement : la nouvelle responsable de la politique étrangère de l’Union Européenne, Madame Ashton, n’a pas cru bon de se rendre à Haïti, comme le fit Madame Clinton, et personne d’autre de haut niveau ne fit ce geste. Certes une réunion internationale qui se tiendra fin mars à New-York, préparée le 25 janvier à Montréal, confiera sans doute à l’ONU la coordination des aides à la reconstruction, mais le rôle principal restera confié aux Etats-Unis. L’Europe aura ainsi raté une occasion. Il est regrettable, également, que l’Europe n’ait pas créé, après le Tsunami de fin 2006, une force d’action rapide de sécurité civile préconisée par Jacques Chirac, malheureusement en fin de mandat, et par son ministre des Affaires Etrangères, Michel Barnier.

***

Il faut reconnaître que l’année 2010 a également mal commencé aux ETATS-UNIS. Barak Obama rencontre des difficultés sur le plan international comme sur le plan intérieur, ce qui ne justifie pas non plus la satisfaction morbide exprimée par certains en Europe et surtout en France. L’échec électoral subi au Massachussets ne permet pas à Obama de finaliser rapidement son plan santé et va l’amener à accorder la priorité à la lutte contre le chômage et les déficits, à mettre de l’ordre dans le système bancaire et à édulcorer son plan Climat, bref à se consacrer davantage à la politique intérieure. En effet, les élections de mi-mandat au Congrès approchent (fin 2010) dont le résultat conditionne la poursuite de sa politique. Cela ne signifie pas qu’il ne fera rien sur le plan international : l’aide massive à Haïti le prouve, ainsi que la décision d’envoyer 30.000 hommes supplémentaires en Afghanistan pour « finir le job », ce qui permettra, à partir de 2011, de passer progressivement le relais à un Etat Afghan renforcé, et, aussi, sa volonté de poursuivre son projet de dénucléarisation militaire à l’échelle de la planète, projet à long terme et d’empêcher à court terme toute prolifération notamment en Iran.

                Par-contre, dans son discours sur l’état de l’Union (fin janvier), Obama n’a pas abordé le règlement du problème palestinien, ce qui laisse penser qu’il ne croisera pas le fer avec Israël sur le problème posé par l’établissement de colonies en Cisjordanie, pour ne pas s’aliéner les voix des électeurs israélites américains…quitte à laisser aux européens le plaisir de prendre des initiatives dans ce domaine comme je le laissais déjà entendre dans mon blog n°3 de janvier 2009.

                Mais il ne serait pas fâché, électoralement, d’obtenir avant fin 2010 des résultats concrets durant les SOMMETS DU G.20 AU CANADA (Juin) ET EN COREE DU SUD (novembre) pour mettre à son actif les mesures prises par la nouvelle organisation internationale pour régler, notamment, les problèmes financiers, économiques, monétaires et d’endettement public nés de la crise et pour préparer la relance indispensable à la création d’emplois et éviter ainsi dans le monde une crise sociale et politique. En effet, l’urgence est telle qu’on ne voit pas pourquoi il faudrait attendre le sommet du G.20 en juin 2011 en France pour prendre des mesures de cette importance, d’autant plus que le sommet en France risque d’être trop « pollué » par une préoccupation électorale personnelle exclusive, qui transparaît dans le soin mis par les médias et les responsables français à passer sous silence les deux sommets du G.20 de 2010.

                Enfin, ne serait-il pas opportun que la présidence du G.20 soit ensuite assurée, fin 2011, par la Chine ? Cela permettrait de conforter le G.20 en amenant la Chine à prendre ses responsabilités internationales –ce qu’a confirmé le ministre des Affaires Etrangères chinois, M. Yang Jiechi, à la conférence sur la Sécurité de Munich début février–, d’élargir définitivement ses compétences et sa composition (v. mon blog précédent, n°8 du 24.12.2009), pour lui donner une efficacité réelle, sans tomber dans des propositions utopiques, destinées à épater la galerie, du type refondation du capitalisme, etc. !

                D’autres rendez-vous importants sont prévus en 2010 pour faire face aux autres grands problèmes qui se posent à la planète : Climat, Afghanistan, Iran et dénucléarisation militaire du monde…et l’Europe dans tout cela ?

***

CLIMAT

                Où en est-on après la Conférence de Copenhague et la déconvenue provoquée en Europe ?

                Fin janvier, comme prévu, la plupart des pays présents à Copenhague ont confirmé les promesses faites en décembre 2009. Or, si ces promesses sont tenues, la planète se trouvera sur une trajectoire de réchauffement de 3.5°c…et ceci dans l’hypothèse où B. Obama aura réussi à faire adopter par le congrès sa loi sur le climat. Dans ce but, le président semble renoncer à la création d’un « marché d’émissions » et mettre plutôt l’accent sur « l’intérêt pour l’économie américaine de l’investissement dans les entreprises et l’emploi pour une énergie propre », ce qui est sa priorité.

                De leur côté, les pays dits du B.A.S.I.C (Brésil, Afrique du Sud, Inde, Chine) se sont réunis le 24 janvier à New Delhi, au niveau de leurs ministres de l’environnement :

-          ils ont réaffirmé leur attachement au texte du protocole de Kyoto qui est le seul accord juridique contraignant pour les pays industrialisés ;

-          ils ont confirmé que seule l’enceinte de l’O.N.U constitue le cadre légal des discussions et non toute autre enceinte plus restreinte ;

-          ils souhaitent également modifier le calendrier des réunions de la convention chargée de préparer la Conférence des Nations Unies sur le climat qui prévoyait une seule réunion en juin à Bonn (Allemagne) avant la Conférence de Cancun (Mexique) en décembre 2010. Ils proposent donc la tenue de 5 réunions des Nations Unies, la première dès le mois de mars.

***

AFGHANISTAN

Plusieurs conférences sur l’Afghanistan se sont tenues en janvier et en février :

-          22 janvier : Conférence d’Abu Dhabi sur les soutiens financiers à apporter à l’Afghanistan.

-          26 janvier : Conférence régionale à Istanbul, confirmant l’active diplomatie de la Turquie.

-          28 janvier : Grande conférence de Londres rassemblant plusieurs dizaines de ministres des Affaires Etrangères des pays intéressés…dont l’Iran. Cette conférence était destinée à préciser la transition et le transfert des pouvoirs civils et militaires de l’OTAN au gouvernement Afghan. Il a été demandé au président Karzaï d’accélérer la lutte contre la corruption et de faciliter la réconciliation avec les talibans. Dans ce but une aide financière spéciale a été prévue qui pourrait être gérée par la Banque Mondiale.

-          4 et 5 février : Les Ministres de la Défense des pays de l’OTAN, réunis à Istanbul, ont décidé d’accorder 140 millions de dollars au Fond spécial destiné à la réconciliation avec les talibans. Par-contre, il manque encore quelques centaines de soldats pour accroître le dispositif militaire. Alors que les Etats-Unis demandaient à la France l’envoi de 1500 hommes supplémentaires, celle-ci s’est contentée de promettre …70 à 80 hommes ! Quand on pense que l’actuel Ministre des Affaires Etrangères français souhaitait officiellement l’engagement militaire de la France en 2003 en Irak et que certaines personnalités (et lesquelles !) étaient, en privé, du même avis, alors qu’il aurait été préférable de finir le travail en Afghanistan, ce que était plus aisé à faire en 2003 qu’en 2010. Ce « mégotage » est proprement indécent. Espérons que lors de la nouvelle réunion prévue le 23 février, la France saura faire, finalement, aussi bien que l’Italie, l’Allemagne et la Grande Bretagne !

***

« GLOBAL ZERO » ou un MONDE SANS ARMES NUCLEAIRES – LE CAS DE L’IRAN

        La réunion annuelle du Mouvement « Global Zero » pour le désarmement nucléaire à l’horizon 2030 s’est tenue à Paris les 2 et 3 février 2010.

        Ce mouvement prend de l’importance, évidemment, après le grand discours de B. Obama le 5 avril 2009 à Prague, discours destiné également à rendre inappropriée toute tentation de prolifération nucléaire.

        Le succès de ce projet à long terme est, bien entendu, lié au franchissement à court terme des étapes suivantes :

-          Signature d’un traité succédant au Traité Start, arrivé à expiration en décembre 2009, destiné à réduire le nombre des armes nucléaires détenues par les Etats-Unis et la Russie, nouveau traité dont la signature semble proche ;

-          Ratification par les Etats-Unis du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires ;

-          Acceptation par l’Iran des propositions de l’A.I.E.A qui serait considérée comme l’engagement de l’Iran à renoncer à acquérir un armement nucléaire. Or, après une série de déclarations contradictoires, l’Iran semble ne pas suivre cette voie. Je n’arrive pas cependant à imaginer que le dernier mot ait été prononcé. Je continue à penser que la Chine a une excellente occasion de faire la démonstration éclatante de sa volonté d’exercer ses responsabilités internationales en ramenant l’Iran à la raison. Le risque de prolifération nucléaire au Moyen Orient ou de guerre avec l’Iran auquel personne n’a intérêt –et la Chine non plus– disparaîtrait grâce à cette renonciation de l’Iran, à qui serait reconnu comme dans le cas du Japon, le statut de pays nucléaire. Mais cette renonciation apporterait une contribution déterminante à la paix dans le Monde. L’Iran en aurait l’opportunité lors du sommet sur la sécurité nucléaire en avril et lors de la conférence de révision du Traité de non prolifération (TNP) en mai à New York. Il pourrait, à cette occasion, obtenir « en récompense », l’entrée dans le G.20, ce qui représenterait pour lui la reconnaissance de son rang, propre à satisfaire sa fierté.

                En effet, le succès du projet « Global Zero » repose sur l’application effective de la résolution 1887 du Conseil de Sécurité, adoptée le 24 septembre 2009 sous la pression de B. Obama, visant à « créer les conditions de sécurité d’un monde sans armes nucléaires », étant entendu que tant que ces conditions ne sont pas réunies la dissuasion reste un élément indispensable de la sécurité (position de la France et de la Chine). Or, pour que ces conditions soient réunies, il est nécessaire d’organiser le multilatéralisme en créant une « Autorité politique mondiale », préconisée par le Pape Benoit XVI dans son encyclique « Caritas in veritate » (v. mon blog n° 5 du 31.07.2009), autorité qui, par sa représentativité aurait toute légitimité pour créer réellement les conditions de la sécurité pour tous les partenaires. On passerait ainsi de l’utopie à la réalité comme le prophétisait le Père Teilhard de Chardin (v. mes blogs précédents).

***

…ET L’EUROPE DANS TOUT CELA ?

                J’ai souvent dit que l’Europe pourrait avoir l’ambition de proposer un modèle pour organiser la mondialisation maitrisée et humanisée. Mais pour cela, tout en n’étant plus un « imperium », il faudrait au moins qu’elle soit un acteur. Or ce n’est pas l’impression qu’elle donne au reste du monde…et encore moins chacun des 27 états qui la composent, même les plus importants, ce qui évidemment vexe profondément certains hauts responsables qui se verraient facilement comme les « Sauveurs du Monde ».

                A Copenhague, alors qu’elle se présentait comme « le bon élève de la classe », elle ne fut pas audible et fut complètement ignorée par les Etats Unis et la Chine. Cette brutale leçon a été renouvelée tout récemment par B. Obama qui a fait savoir qu’il ne viendrait pas en mai à Madrid au sommet Etats-Unis/Europe, organisé par le président « tournant » M. Zapatero (encore un égo blessé !), compte tenu du peu d’intérêt qu’il accorde à ces sommets et qu’il se contenterait d’assister à celui qui se déroulera en fin d’année, parallèlement au sommet de l’OTAN de Lisbonne.
Bref, B. Obama (v. mes blogs précédents) donne l’impression d’ignorer une Europe qui, désormais, n’est plus un problème et pas une solution aux questions qui intéressent, en priorité, les Etats Unis : redressement économique et lutte contre le chômage (les partenaires sont principalement la Chine et l’Asie), Afghanistan où les pays de l’OTAN, au premier rang desquels la France, « mégotent » l’aide militaire supplémentaire demandée (v. ci-dessus). De plus, il ne comprend rien aux nouvelles structures du Traité de Lisbonne –qualifié avec impudence de « simplifié » par ses auteurs ( !)– mises en place au début de l’année.

                Tout le problème est là et rend indispensable un bref rappel.

  • Le Traité a mis l’accent sur la création d’une « présidence stable » (30 mois, renouvelable une fois) du Conseil Européen des 27 chefs d’Etat et de gouvernement. L’Europe a échappé à la désignation de Tony Blair, responsable de l’engagement britannique en Irak en 2003, ce qui lui avait valu les surnoms, attribués par les britanniques eux-mêmes, de « bliar » (menteur) et de « caniche de W. Bush ». Le Premier Ministre belge, Herman van Rompuy, a été choisi en pensant qu’il ne ferait pas d’ombre aux responsables français, allemand et anglais, M. Junker (Premier Ministre luxembourgeois et grand européen) ayant été récusé par le président français.
  • La présidence « tournante » (6 mois) de l’Union Européenne a été maintenue. En 2010 ce sera l’Espagne puis la Belgique.
  • Autre présidence, celle de la Commission dont le titulaire reste, pour un nouveau mandat accordé sans enthousiasme, M. Barroso, ancien Premier Ministre du Portugal qui s’était également engagé au côté de W. Bush en 2003 en Irak. C’est lui qui dirige l’administration bruxelloise et les nouveaux membres de la Commission dont la nomination a été validée le 10 février par le Parlement Européen, avec beaucoup de réticence, notamment vis-à-vis de Mme Ashton.
  • Celle-ci, vice présidente de la Commission, est également désignée comme Haut représentant pout les affaires internationales et la sécurité, poste théoriquement très important, puisqu’elle doit à la fois créer une diplomatie européenne et présider les conseils des ministres des Affaires étrangères.
  • Ajoutons la présidence de l’Eurogroupe (les 15 pays qui ont choisi l’Euro comme monnaie commune), confiée à nouveau à M. Junker, poste également important mais qui ne porte pas atteinte à l’indépendance de la Banque Centrale Européenne (B.C.E), présidée par M. Trichet.
  • N’oublions pas non plus la présidence du Parlement Européen (Bruxelles et Strasbourg) auquel le Traité de Lisbonne donne des pouvoirs plus larges.
  • Enfin, comment omettre le tandem franco-allemand qui entend continuer à jouer un rôle moteur en Europe, même si cette structure n’est pas institutionnelle et si cette ambition est loin de plaire aux autres pays européens.

                Si les européens souhaitent que le ridicule soit évité devant le risque de cacophonie et que l’Europe devienne un partenaire, un acteur pris au sérieux par les Etats Unis et le reste du monde, dubitatifs devant la complexité du Traité de Lisbonne, il convient que, en dépit des attributions précises données par les traités, et compte tenu de l’accent mis sur l’importance de la création d’une « présidence stable » du Conseil Européen, celle-ci soit le symbole de l’unité de l’Europe, le visage de l’Europe vis-à-vis du reste du monde, « chargée de donner à l’Union les impulsions nécessaires à son développement et d’en définir les orientations et les priorités politiques générales »…et soit ainsi le numéro de téléphone de l’Europe !

                M. Herman Van Rompuy, réputé discret, modeste, tenace et efficace –il a évité l’éclatement de la Belgique– semble avoir bien compris cette situation. Dès le début janvier, au tout début de son mandat, il a annoncé la convocation le 11 février à Bruxelles, d’une réunion informelle, mais ambitieuse, du Conseil Européen destinée à étudier un plan de sortie de crise et de coordination et de convergence des politiques économiques des 27 et, par conséquent, à réaliser une gouvernance économique à défaut de créer un gouvernement économique. Malheureusement, comme on pouvait s’y attendre, l’ambition des deux principaux pays européens –et membres de l’Eurogroupe– ainsi que celle des autres présidents devait les amener à profiter de la première occasion pour essayer de neutraliser le président stable du Conseil Européen.

                Cette occasion leur fut fournie par la situation pressante de la Grèce, surendettée et menacée de banqueroute qui risquait d’entrainer les autres pays du groupe, « gentiment » appelés les P.I.G.S (Portugal, Irlande, Grèce, Spain), sans parler de l’Italie et d’autres pays européens, comme la France si son endettement continue à croître au même rythme. En prenant l’engagement de principe de « sauver la Grèce », sans préciser pour autant quelles aides bilatérales seraient éventuellement accordées en cas de besoin et, à condition que la Grèce mette, elle-même, de l’ordre dans ses propres affaires, la réunion informelle du Conseil Européen, convoquée par M. Van Rompuy, a été détournée de son objectif principal –ce qui n’était pas pour déplaire à certains (v. ci-dessus)–, littéralement étouffée par les médias au profit du sauvetage de la Grèce qui mettait en valeur les positions de l’Allemagne et de la France. Belle façon de « noyer le poisson » et de faire passer M. Van Rompuy en second rang !

                On peut espérer que, pour le tenace M. Van Rompuy, qui a décidé de se rendre bientôt à Washington, ce n’est que partie remise et qu’il représentera bientôt son projet d’ordre du jour, occulté le 11 février, en y ajoutant d’autres articles, comme la préparation de la Conférence Internationale sur Haïti (fin mars à New York) et celle du G.20 (juin au Canada), …et ceci dans l’intérêt même de l’Europe !

G. ORDONNAUD – Blois le 12.02.2010

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